TDM331Jours
Sucre, la ville blanche
La manifestation |
Semaine du vendredi 31 Août au mardi 4 Septembre
Nous partons de La Paz jeudi soir à 6h30 pour un trajet de 14 heures. Durant le trajet Benjamin se plaint d`un mal de dents et d`un mal de coeur, bref il est presque mourant... Nous arrivons le lendemain matin et nous installons nos pénates a l`auberge de jeunesse, à 15 minutes à pied du centre-ville. Plus tard dans la matinée, nous allons à l`alliance Française se renseigner pour un bon dentiste. Nous allons donc voir le meilleur en ville, qui lui trouve une infection à la gencive. Il va y en avoir pour cinq jours de travaux car il est fermé pour le week-end. Nous serons un peu retardés, mais ce n`est pas grave car la ville semble très agréable. Le dentiste commence les soins sur le champ et là le drame commence... Un peu de sang craché et Benjamin commence a défaillir, l`assistante sort les sels et le masque à oxygène ! Sacré Ben !
Nous passons l`après-midi a l`auberge pour nous reposer et heureusement car il y a des manifestations avec pneus brûlés et pétards bruyants pour le retour de la capitale à Sucre. C`est toujours la capitale constitutionnelle mais la plupart du pouvoir politique est à La Paz.
Fondée en 1559, cette belle ville coloniale à l`architecture baroque et aux belles églises blanches est située à 2790 m d`altitude. C´est ici que la première université de Bolivie a été ouverte et que l`indépendence du pays a été signée.
Il y a beaucoup de choses a voir, mais comme nous avons le temps nous y allons tout doucement pour les visites. Le samedi, nous allons au parc 25 de mayo et nous tentons de discuter avec les jeunes garçons qui cirent les souliers. A l`aide de notre guide de conversation franco-espagnol nous apprenons qu`ils connaissent le président Sarkosy mais pas le premier ministre Canadien ( c`est qui déjà ?!?) et que la tour Eiffel est grande. En voyant qu`ils ne pourrons pas nous cirer les souliers ni avoir de sous de nous ( sauf un 20 bath Thai, pour la collection...), ils se lassent un peu d`eux mêmes. Nous en profitons pour aller manger un bon alzumuero. Nous arpentons les rues pour voir la cathédrale, les belles eglises etc...
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Sucre, la ville blanche 2
nous deux |
Dimanche soir, nous allons à la messe de 7h a l`église San Franscico car elles sont réputées les plus enjouées du pays avec guitare electrique et curé qui danse ! Le soir après avoir mangé, nous voulons prendre un bus pour rentrer mais le bus que nous avons pris ne va pas du tout dans la bonne direction et le temps qu`on réagisse nous sommes au millieu de nul part. Notre mauvais espagnol ne permet pas trop de se faire comprendre et quand le chauffeur nous dit qu`il rentre a la casa, nous comprenons qi`il faudra rentrer à pied et c`est vraiment pas la porte. Pas trop rassurés dans ce quartier inconnu a la nuit tombée... Mais bon, 1 heure plus tard nous arrivons sains et saufs chez nous. Ouf !
Condensé de lundi et mardi : promenade au parc Boliviar, avec sa tour Eiffel miniature, nous assistons à une répétition de musique Bolivienne avec des flûtes de pan au centre culturel, visite du convent de la Recoleta, superbe avec son patio avec des orangers et la place devant qui offre une vue superbe sur la ville. Nous montons aussi plus haut sur la butte pour enregistrer la video de Georgette et les mamies nous regardent d`un air étonné. Là encore plus belle vue car on a la vue sur le couvent et la place en prime. Après-midi, nous allons au cimetière car le parc est beau et puis finalement visite de la casa de la libertad. C´est un ancien monastère des Jésuites puis un bâtiment de l`université, tout en blanc et magnifique. Le guide qui parle anglais Ivàn qui nous explique toute l`histoire de ce lieu où a été proclamée l`indépendence du pays. Très intéressant au début, mais après l`explication de 53 tableaux nous jetons l`éponge et finissons la visite tout seuls. Voilà en gros cette semaine et demain matin après le dernier rendez-vous de Benjamin, nous allons à Potosi, a trois heures d´ici.
Em et Ben
Les mines de Potosí (4100 m)
Milou et Ben en tenue de mineur |
Une visite dans la ville de Potosí impose forcément une visite des mines d'argent qui on fait la richesse de la ville mais surtout des Espagnols. Evidemment ces mines exploitées depuis plus de trois siecles ne sont plus auusi rentables qu'a l'époque. Désormais les mines sont exploitées en coopératives mais comme les mines ne sont pas tres rentables les travailleurs ne gagnent pas grand chose et en plus ils doivent acheter leurs équipements et la dynamite. C'est pourquoi il est d'usage d'offir des présents aux mineurs comme des sachets de coca, des cigarettes artisanales, des boissons gazeuses et ......... de la dynamite! Les mineurs sont assez jeunes car l' espérance de vie n'est pas tres élevée, il y a aussi des femmes et des enfants, mais pas dans la coopérative que nous sommes allés voir.
Nous partons a 9h du matin en direction du Cerro Rico ( le mont ou se trouvent les mines) puis un peu avant on nous équipe d'imperméables, de casques et de lampes hyper lourdes. Nous avenceons avec nos cadeaux dans les mains vers les mines. Nous avons acheté un baton de dynamite, de la coca et une boisson. Juste avant de rentrer dans la mine un petit gars me reclame déja la coca et les cigarettes. Puis nous pénetrons dans les tunnels, il ne faut pas etre claustrophaube car ce n'est pas haut et étroit et en plus on a l'impression d'étouffer avec la poussiere et les odeurs de renfermé et de produits chimiques. Nous nous enfonceons pendant quelques minutes dans les profondeurs des tunnels et notre guide avec son anglais de 6eme année nous explique le travail des mineurs, les différentes sortes de minerai comme l'étain, le bronze etc.. Dans la mine que nous visitons, les conditions de travail sont un peu plus douces car le travail est mécanisé, ce qui veut dire que les travailleurs n'ont pas a porter le minerai sur leurs épaules. Quand nous croisons des mineurs, la guide leurs offre les présents. Ils n'ont pas l'air déprimés de travailler dans la terre meme s'ils ne voient que tres peu le soleil, qu'ils ne mangent pas de la journée et que mecanisé ou pas le travail est dur, dans des conditions d'un autre age. Comme ils sont mineurs de génération en géneration, pour eux c'est une question de fierté de descendre a la mine.
Plus loin, nous devons descendre un echelle dans un trou de 20m de profond qui tient avec un vieux clou rouillé et un bout de pneu et qui est toute branlante. Quand nous descendons laborieusement, un mineur lui grimpe ca en moins de 2 et avec nous sur l'échelle! Ok pour la lecon! Nous nous dirigeons ensuite vers un endroit ou ils installent de la dynamite pour tout faire exploser, la guide nous dit que c'est pour dans une demi-heure. apres quelques détours, nous remontons notre échelle favorite. Deux personnes qui sont dans le groupe veulent sortir de la mine donc la guide nous abandonnent tout seuls pour les reconduirent! Au bout de 15, 20 minutes, nous entendons les 12 déflagrations en dessous de nous. Vraiment tres impressionnant, on sent les vibrations et surtout le bruit énorme. Ensuite nous allons voir le El Tío, sorte de dieu de la mine ou les mineurs vont faire des offrandes. Puis finalement au bout de deux heures et demi sous la terre, nous refaisons surface. C'est pas de refus quand meme, je préfere faire cuire des steaks moi!
Em et ben
Le Salar d'Uyuni, première journée
Nous deux sur le Salar |
Samedi 8 septembre
Départ pour 4 jours dans le Salar de Uyuni et le désert du Lìpez
Nous avons rendez-vous à l’agence a 10h30 pour un départ a 11h, nous partons a 11h et quart ce qui est bien pour ce pays! Notre jeep est d’une capacité de 8 mais n’est remplie que par le guide-chauffeur Ascensión qui ne parle qu’Espagnol, un Italien de 56 ans et nous deux. Demain nous devons récupérer deux autres personnes.
Nous quittons la triste ville d’Uyuni pour notre première visite: le cimetière des trains. Autrefois la ville était un important centre ferroviaire et aujourd’hui les vieilles locomotives rouillées sont restées sur les rails. Nous reprenons notre route sur des chemins de terre et déjà au loin nous pouvons apercevoir le Salar et les mirages qu’il produit. Le deuxième arrêt est Colchani, petit village désolant dont les habitants vivent de la récolte de sel et un peu du tourisme. C’est là que nous mangeons et pendant que le guide prépare le repas nous faisons un petit tour de ville, assez vite fait car à part les 2 ou 3 boutiques d’artisannat d’objets en sel il n’y a rien. Nous trouvons un nouvel ami, un gentil lama qui veut brouter mes souliers! Il est tout doux avec un regard malicieux. Nous prenons notre repas dans une maison de sel et plusieurs bouts du steak trop cuit finissent dans le ventre des chiens….
Après le repas nous entrons enfin dans le Salar, ce désert de sel de
Nous continuons notre route (même si il n’y en à pas!) jusqu’à un hotel construit entièrement en sel, murs, lits, tables sols…. Il n’y a rien autour sauf du sel et il y a 4 pauvres Japonais pris là pour la nuit. Puis nous mettons le cap pour notre destination finale du jour. Vers 16h, nous arrivons au patit village de Coqueza au pied du volcan Tunupa qui culmine à 5432m d’altitude. Nous posons nos sacs dans notre hotel de sel avant de partir nous promener dans cet endroit magnifique. Nous traversons d’abord le petit village aux maisons de briques avec une belle petite église, puis des champs séparés par des murets de pierres où broutent tranquillement des centaines de lamas, tous plus adorables les uns que les autres avec leurs grands cils et leurs petites têtes de chameaux marrantes. Le Salar et les champs sont séparés par une petite bande d’eau salée où batifolent des flamants roses. Nous passons un moment à photographier ces animaux surtout Tullio alias Roberto alias Peter Flink (photographe animalier Australien) qui doit avoir 580 photos de flamants roses! Nous marchons jusqu’à une autre portion du village qui est abandonnée et en ruine. A côté il y a des gros rochers volcaniques. Le contraste entre la pureté blanche du Salar et ce décor aride mais vaguement Ecossais est saississant. Nous sommes éblouis sur toute la ligne. Pour clôre cette belle journée, nous allons sur le Salar pour voir le coucher de soleil sur les montagnes. Il commence a faire très froid et quand le soleil est presque couché, les reflets roses sur les montagnes lointaines sont très beaux. Nous rentrons au refuge pour souper puis nous sommes au lit a 21h.
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BRAVO!!!!
La mission est remplie à 100%. Le jury du TDPSB vous accorde par conséquent le 2eme indice:
"Pour atteindre le trésor, il vous faudra marcher avec prudence et maitriser la peur du vertige".
Nous vous laissons cogiter...
Dans l'attente d'une autre mission réussie, le TDPSB vous salue.
Le TDPSB.