Pisac: À gauche, quartier de Pisaqa À droite, le temple du soleil

Mardi 2 octobre

  Arrivés la veille dans la vallée sacrée des Incas, nous nous levons tôt pour attaquer la grande montée a pied qui nous amènera jusqu’au site de Pisac. Nous nous retrouvons vite au millieu des terrasses, à grimper sur d’antiques escaliers de pierre. La grimpette essoufle mais nous arrivons les premiers sur la partie des ruines visibles du village. C’est le Corichuairachina, des tours de surveillance et en continuant nous arrivons a des maisons Incas en terre et a toît de paille puis finalement au quartier de Pisaqa, qui servait au stockage des marchandises.

  Nous montons encore des marches jusqu’à l’Intihuatana (lieu où l’on attache le soleil), le temple du soleil, parfaitement conservé. Le temple est caché derrière une montagne qu’il faut monter, puis traverser une grotte taillée dans le rocher, le tunnel du puma pour arriver au quartier Chisraquay. De là, superbe vue sur la vallée et les immenses terrasses. Nous revenons sur nos pas pour monter au quartier de Hanan Pisac puis nous amorçons la descente vers le village par une autre route. Sur le sentier, les plantes chauffées au soleil dégagent une odeur très agréable. Les Indiens utilisaient ces diverses plantes pour confectionner des savons, pâte a dent, shampooing, etc… Tout en descendant, nous pouvons voir des trous dans les falaises, où les Incas enterraient leurs morts. Sur ces mêmes falaises pousse une espèce de lichen, la sunkha kàkà, qui ressemble a une longue barbe et qui sert à faire des infusions contre le mal de gorge.

  Nous arrivons au village une demi-heure plus tard et le grand marché d’artisannat bat son plein. Nous allons manger des empanadas, petits chaussons fourrés cuits au four à bois, Au fond de la cour, élevage de cochons d’Inde. Ils sont cutes mais vont finir rôtis…

  Nous prenons 2 bus plus un collectivo pour atteindre Ollantaytambo, un autre site et village Inca.

Les ruines de Ollantaytambo

  Le site d’Ollantaytambo est une grande forteresse qui surveillait le site du Macchu Pichu. Il faut monter un escalier apic qui passe par les terrasses. On est en millieu d’après-midi et c’est beaucoup plus achalandé que Pisac a 8h du matin! Nous passons une heure dans ce site puis l’heure de la récompense à sonnée, la bière!!!

  Vers 5h30, nous allons faire un tour de ce village Inca dont les plans d’origine ont été conserves, le pavage des ruelles avec la rigole d’évacuation des eaux, les maisons, etc… Déjà a pisac, nous avions remarqué des manches a balai accrochés au portes de certaines maisons. Intrigués, nous demandons a une petite fille qui rentre dans une des ces maisons qu’esce que c’est? Chicha, elle nous répond. Au bout d’une minute nous comprenons que c’est un debit de chichi, une boisson faiblement alcoolisée a base d’eau et de mais fermenté. Nous décidons d’y entrer pour goûter a cette spécialitée Péruvienne.

  La patronne Adrianna nous sert deux verres énormes, donc un offert par un sympathique Péruvien qui nous fait la conversation dans un mélange d’Espagnol, d’Anglais et de Français. La boisson est un peu épaisse et a un goût légèrement acide, c’est pas mauvais, meilleur que le roxy Népalais en tout cas! Notre nouvel ami nous explique comment on fair la chicha, comment on  mélange la froide avec un peu de chaude et de sucre. Nous sommes dans une authentique maison Inca qui sert a tout, au commerce, à la maison et à l’élevage de cochons d’Inde en dessous du lit… En Quechua, on dit aqha wasi pour bar a chicha. Après notre verre, la patronne ferme boutique et nous allons manger mexicain au son de la musique Péruvienne live. Dans la soirée, nous prenons notre train pour Aguas Caliente, la ville au pied du Macchu Pichu.