TDM331Jours
Le Honduras, de Tegucigalpa a l'ile de Roatan
Notre cabinas sur l'ile |
Dimanche 4 novembre
Après le passage de la frontière du Honduras, nous faisons un arrêt d'une nuit dans la capitale, Tegucigalpa. La ville n'a pas grand charme, rien de joli à voir et notre chambre est un vrai taudis, quoique vraiment pas chère. Nous décidons de ne pas nous attarder ici et de filer directement à La Ceiba, la ville d'où partent les bateaux pour l'ile à laquelle nous rêvons depuis quelques jours, Roatan. Elle est réputée pour ses belles plages et la plongée fabuleuse sur la deuxième plus grande barrière de corail au monde.
Nous arrivons à La Ceiba sous une grosse pluie battante. Nous tentons d'aller jusqu'au centre-ville à pied mais les rues sont inondées et sans trottoirs. Nous prenons donc le taxi, le premier de la journée. En se renseignant, nous apprenons que normalement un bateau pars dans vers 15H30. Nous avalons un burger king (il n'y à que des grosses chaînes Americaines dans le coin...) puis nous reprenons un autre taxi pour le port des ferrys car trop loin à pied. Les chauffeurs de taxis doivent êtres heureux ici car le prix n'est pas doux, 100 lempiras soit environ 4 euros. En arrivant au port, nous avons la mauvaise surprise d'apprendre qu'il n'y à pas de bateaux aujourd'hui et probablement pas avant deux jours. Déçus, nous retournons en ville dans le même taxi mais une fois à destination, le chauffeur nous réclame 200 lempiras. Nous refusons car il serait revenu à vide de toute façon, il finit par céder à 150.
Pour la nuit, nous trouvons un autre taudis, plus cher celui-ci, avec salle de bain en béton brut et jet d'arrosage d'eau froide en guise de douche. Dans la soirée, nous prenons l'apéro au bar de l'hôtel, où nous rencontrons un Québécois et une Suisse-Allemande, Tina. Pour manger, nous sommes condammnés à Pizza Hut, pour le deuxième soir consécutif.
Lundi 5 novembre
Quand nous nous réveillons, le réceptionniste de l'hôtel nous dit qu'il n'y pas de bateau pour Roatan aujourd'hui. Nous allions partir chercher un bus pour partir aux ruines de Copàn, quand Tina et sa copine Brigitte nous disent que finalement il y en à un. Secptiques, nous allons nous renseigner ensemble dans une agence de voyage, loin de chauffeurs de taxi qui nous harcèlent pour nous enmener. La dame de l'agence téléphone pour nous et elle nous confirme qu'il y en à bien un. Nous attrapons donc un taxi, qui revient bien moins cher à 4.
A 9h30, le bateau part sur une mer très agitée. Il y à des vagues énormes, le bateau tangue et tout le monde est malade, sauf moi qui réussi à faire ma petite sieste quand même! Le temps n'est toujours pas merveilleux, mais nous gardons espoir quand même. Une fois sur l'ile, nous préférons attendre un bus local plutôt que de payer les 15$ demandés par les taxis. Nous nous en sortons bien, même si ont est 5, avec les filles, un américain et les gros bagages. Nous débarquons à la half moon bay, puis nous allons au Chilli's qui loue des cabinas à prix raisonnable. Le jardin où sont situées les cabinas est très joli, avec plein de plantes et de fleurs. Nous prenons une cabinas qui a deux chambres, une cuisine et un balcon avec Tina et Brigitte pour 20$ par chambre. NOus sommes contents d'être là, mais la pluie ne cesse de tomber. Nous allons manger Mexicain, la bouffe est excellente mais la note est très salée, 400 lempiras. Oui, c'est décidé, nous nous ferons à manger nous même dans notre petite cuisine, sinon c'est la banqueroute assurée. Nous allons faire des petites courses dans un mini-super, mais c'est aussi hors de prix. Nous dénichons une boîte de macaroni and cheese, qui est un plat très économique: 14 lempiras pour deux, plus un investissement un peu plus élevé pour le beurre et le lait qu'on doit ajouter!
Reste de la journée assez calme car il pleut sans arrêt et très fort. Il manque de courant durant une heure ou deux, heureusement que nous avons le pc pour nous occuper un peu. Puis dans la soirée, la pluie fait une trêve, nous fantasmons sur le beau soleil qui sera peut-être là demain...
Mardi 6 novembre
A notre réveil, le temps n'est pas si mal, ciel couvert mais pas de pluie et plus chaud qu'hier. Le club de plongée de l'hôtel fait une sortie ce matin à 9H30, et nous décidons d'y aller aujourd'hui au cas où il ferait trop mauvais demain. Après avoir rempli les formalités et essayé l'équipement, nous prenons place à bord d'un petit bateau, ammaré juste en face de l'hôtel. Il y a plusieurs instructeurs et un dive master, Mathieu, qui est Québécois. Les récifs ne sont pas très loin de la plage, nous avons seulement 15 minutes de bateau, mais avec les grosses vagues, ça brasse pas mal. En arrivant au spot, the turtle's crossing, nous avons le petit briefing habituel, puis nous faisons une entrée en eau par l'arrière, la première fois pour nous. Malgré la pluie des derniers jours et les vagues, l'eau est bonne et très claire. NOus sommes en groupe de trois plus l'instructrice, Andrea, un peu millitaire dans sa façon de donner les consignes, mais très professionnelle.
Au fond de l'eau, on voit qu'Andrea est dans son élément et à l'air toute émerveillée. C'est vrai qu'il y à de quoi l'être car ces fonds marins sont les plus beaux que nous n'avons jamais vus. Les coraux sont en parfait état, contrairement aux pays touchés par le tsunami, et nous en découvrons des inédits pour nous. Certains sont bleus fluorescents et d'autres sont immenses et en forme de vase. Après quelques minutes dans l'eau, nous avons la chance de voir une tourtue marine, qui avance doucement avec ses pattes-nageoires du devant. Andrea nous repère aussi un crabe géant, un baracouda, des coquillages et deux autres toutues. Nous remarquons des nouveaux poissons et tandis que d'autres sont absents. La plongée dure 47 minutes, ce qui est bien et nous sommes descendus jusqu'à 15m de profondeur. En remontant sur le bateau, nous sommes ravis car c'est le meilleur site depuis le début. Andrea, nous félicite car elle trouve que nous sommes très bons pour des gens qui n'ont plongé que 8 fois. Elle dit que notre instructeur devait être bon et c'est vrai.
Nous retournons sur la terre ferme et pour midi, on s'offre un bon plat de macaronis dans sa boîte! Vers une heure, nous partons à pied sur la plage pour atteindre west end. Les plages non fréquentée sont extrêmement sales, c'est vraiment dommage, surtout que c'est un parc maritime national. Une heure et quelques plus tard, nous arrivons à destination. Malgré les vagues et les pluies, l'eau à cet endroit est d'un bleu turquoise étonnant, le sable est blanc et propre. Avec un peu de soleil, ça doit être tout simplement éblouissant. Il y à quelques récifs pas très loin de la plage, donc nous allons explorer mais avec les vagues, la visibilité est nulle. Après une petite baignade, nous rentrons à l'hôtel en compagnie de nos deux colocs car l'orage arrive.
Le soir, on se fait un des pires repas depuis le début du TDM, car il n'y à rien dans les magasins. Riz blanc, un oignon, une banane plantain pas mure et deux oeufs, sans condiments, ni sel. C'est vraiment bof! Mais bon ça nourrit quand même. Le dessert est beaucoup mieux, du riz au lait avec un petit carré de chocolat suisse, que les filles ont sorti. Après cette bonne journée bien remplie, nous n'allons pas nous coucher tard.
Mercredi 7 novembre
Pour aujoud'hui, nous voulions louer un scooter mais comme le ciel est menaçant, nous rennonçons. A la place, nous allons à Coxen Hole, la ville principale de l'ile en micro-bus. Nous en profitons pour aller sur internet un peu car a half moon bay c'est 15$ de l'heure tandis qu'en ville c'est 2$, bizzare non?
Par contre les courses sont aussi chères. Loin des belles plages et des hôtels de luxe, nous voyons le revers de la médaille. D'un côté les riches touristes et de l'autre, des rues non pavées boueuses, petites maisons en bois et pauvreté évidente. Ce n'est pas tout le monde qui profitent de l'argent des gros paquebots de croisière qui accostent ici...
Nous allons au marché pour nous acheter à manger. Premièrement, une valeur sûre, un bonne boîte de macaronis, de 2 lempiras moins cher que chez nous et de quoi nous faire un repas typique d'ici: des haricots rouges secs, deux bananes plantains mures, un oignon que nous accompagnerons d'oeufs et de pain. Donc pour le troisième jour consécutif, nous aurons des macaronis. Que voulez-vous, tout est très cher et à ce prix là, on n'a rien trouvé d'autre. Nous rentrons chez nous en micro-bus puis la pluie se met à tomber et ne s'arrête plus.
Ben et Em
Les ruines Mayas de Copan
La petite eglise de Copan |
Jeudi 8 novembre
Comme le temps n'est pas génial, nous décidons de ne pas nous éterniser ici et de prendre le ferry de 7am, toujours en compagnie de Tina et Brigitte. Nous devons prendre un bus jusqu'à San Pedro de Sula, qui n'arrive qu'à deux heures de l'après-midi, changer de station de bus, donc reprendre un taxi car c'est loin puis un dernier bus jusqu'à Ruinas Copan. Tout cela nous coûte très cher, 70$ pour nous deux. Nous arrivons enfin à 18h25, l'heure prévue, après presque 12 heures de trajet. Nous trouvons une auberge, bien mignonne et très propre. Il y a même de l'eau chaude! Le soir, nous allons manger avec les filles dans un resto bien sympa, avec happy hour sur les cocktails (yes!!!) et la bouffe excellente. De la viande grillée au BBQ pour Ben et un genre de burritos pour moi, deux tortillas remplies de boeuf et fromage, le tout accompagné de légumes et à la fin une petite assiette de fruits offerte. Nous passons une soirée super agéable.
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Les ruines Mayas de Copan
Un gentil perroquet |
Vendredi 9 novembre
Le petit village de Ruinas Copan en lui même est très charmant, de loin la plus belle ville visitée au Honduras. Le parc central est fleuri avec une jolie église blanche devant et des petits rickshaws rouges sillonent les ruelles pavées de vieilles pierres. L'atmosphère est paisible, les caballeros bavadent aux coins des rues tandis que les dames balayent les rues et les enfants vont à l'école en rickshaw.
Nous partons à pied jusqu'au site des ruines qui n'est qu'à un kilomètre, en passant par un sentier aménagé en compagnie de Juan, 12ans, qui se rend aux ruines pour vendre des souvenirs. Le cadre est très agréable, la campagne est verdoyante et vallonée, avec quelques vaches et chevaux qui nous regardent passer. A l'entrée du site, 4 ou 5 perroquets nous souhaitent la bienvenue dans la jungle qui cache les ruines. Nous voyons aussi quelques uns de ces rongeurs bizarres déjà vus au Costa Rica. A quelques mètres, nous débouchons sur une grande étendue de pelouse d'un vert éclatant (il peut bien avec toute cette pluie!), constellée de stèles scupltées et d'une pyramide. Les Mayas étaient passionnés des stèles qui associées à des autels, servaient à honnorer les ancêtres et à marquer chaque période de 20 ans car ils étaient aussi facinés par le temps qui passe.
Après cette grande place centrale, nous arrivons au terrain de jeu de pelote et d'un grand escalier recouvert de hiéroglyphes, qui racontent l'histoire des rois de Copan. NOus montons au temple 11, le plus haut du site, qui sont en fait les gradins d'où les gens venaient voir les matchs de pelote. En contre-bas, de l'autre côté, se trouvent la plaza Occidental et la plaza Oriental ou place des jaguars. Dessous, se trouvent deux tunnels, celui des jaguars et le Rosa Lila, que nous ne visitons pas car il faut débourser 12$ de plus. Faudrait pas exagérer...
Ce site, classé au patrimoine de l'Unesco, est le plus au sud du monde Maya, ce qui fait que c'est le premier que nous visitons mais sûrement pas le dernier. Outre ses 16 temples et bâtiments, très bien conservés grâce au climat sec de la région, il y a un quartier résidentiel que nous ne pouvons visiter. Un très joli site, aéré et calme qui se fait bien en seulement deux heures de visite.
Em et Ben
Le budget du Honduras
Notre budget au Honduras était de 30 euros, comme dans toute l' Amérique centrale, soit environ 800 Lempiras.
Nous sommes restés 8 jours au Honduras dont 4 passés sur l'île de Roatan ( île un peu trop chère pour 2 jeunes TDMistes partis depuis 9 mois...). Notre budget prévisionnel était donc de 6 400 Lempiras. Nous avons depensé 10 000 Lempiras soit 375 Euros, beaucoup plus que notre budget mais nous avions récupéré un peu d'argent du Nicaragua, donc ça compense un peu.
Le Honduras n'est pas un pays très cher excepté pour manger le soir, car il n'y a souvent que de grandes chaînes de restauration rapide ou alors des restos un peu chicos. Les trajets en bus sont raisonnables si on voyage commes les locaux, ce qu'on a l'habitude de faire.
Em et Ben
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bonjour les aventuriers,contents de retrouver un nouveau recit ,mais la bouffe.... ça ressemble a kolanta!!.
bises de la famille .